| 350 Nevada  |
| 350 Nevada Club  |
| La Nevada Club ne marque pas de changement révolutionnaire par rapport à la Nevada
dont elle reprend le moteur, le cadre et l’essentiel de l’habillage. Elle ne vivra qu’un an, entre 1998 et 1999, année de disparition des blocs 350. Le cadre est le classique double berceau dont la partie basse est démontable, la fourche est d’origine Moto Guzzi avec un équilibrage des pressions, et les amortisseurs arrière sont les classiques pompes à vélo, fort heureusement compensés en terme de confort par la selle à l’épaisseur rassurante. Le moteur est une version sous alésée du V50 avec les implications qui sont dues à cette méthode : un poids conséquent de l’ordre de 190 kg tous pleins faits et une puissance herculéenne de 30 CV à la roue arrière. L’ensemble arrive à se propulser à 145km/h avec le vent dans le dos et une position du pilote “en limande”. Le freinage est irréprochable avec ses trois disques Brembo de 270 mm à l’avant et de 260 à l’arrière. Le principal défaut de cette moto, essentiellement destinée à l’Italie, reste la sous-motorisation qui donne un engin mou et de peu de caractère par rapport à la production de l’usine de Mandello. Malheureusement, ce type de cylindrée ne peut guère procurer de bonnes reprises malgré le choix d’un bicylindre. D’ailleurs, on peut remarquer que dès que les conditions de roulage se dégradent, les suspensions ont tendance à devenir sèches, surtout à l’arrière et à n’assurer qu’imparfaitement leur rôle, rendant la direction imprécise. Au chapitre des avantages de la bête se trouve la facilité d’emploi, la maîtrise aisée de la puissance (et pour cause !), le bon confort sur des trajets parcourus à des vitesses raisonnables. En duo, le séant du passager est préservé du pire, et jouit même d’un confort certain. |
| 350 Nevada |
| 350 Nevada Club |