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Je m’présente... ainsi que mes machines

 

Photo Gérard Cambon

25 janvier 1996 à 29 avril 2009 : California 1100 IE
 
 

Photo Philippe Corradi

26 juin 2003 à 5 avril 2009 : Breva 750 IE

29 avril 2009 à 7 juin 2013 : Stelvio 1200 4V
 

Photo Philippe Corradi

19 septembre 2015 à 28 juin 2019 : Silverwing 600


Du 17 juin 2019 au 21 avril 2023 : Caterham Super Seven 275

 

Le Blog

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Histoire de la Guzzithèque

En 1975, permis en poche et 18 ans révolus, je grimpe sur ma première moto : une Honda 400 Four, surnommée "le petit four"...
Lors d’une concentration, une brêle me fait de l’oeil. Bruit de moteur digne d’un chalutier rentrant au port, parkinsonnant toute seule sur sa latérale, roulant à chaque coup de gaz comme un bateau sous la vague, une selle en goutte d’eau aux flancs nacrés, un gros bloc moteur dépouillé voire... naturiste.

Enfant, c’était le camion de pompier à grande échelle que je voulais. Dès cet instant, ce fût une Moto Guzzi California.

Il me faudra plus de 20 ans pour pouvoir m’asseoir sur la belle et entrer en 1999 dans le monde guzzard après une sorte de bizutage au sein d’une Scuderia étrange qui décore les nouveaux arrivants d’une tétine géante au fond d’un bois humide sous un barnum chargé d’effluves alcoolisées.

À croiser des passionnés toujours à l’affût des meilleures techniques pour déposer une boite de vitesses ou régler un carbu de 40, il me prend l’idée sotte et grenue de compiler les infos glanées ici et là pour en faire une base de données techniques accessible à tous.

Dans la foulée, je compile toutes les photos possibles des différents modèles de machine en en cherchant leurs histoires dans moult livres richement illustrés.

Dès 1999, je collecte donc des manuels, des docs, des infos.

En 2003, je commence à fabriquer des sortes de "RMT bis" aussi illustrées que possible, expliquant par l’image les interventions les plus fréquentes sur ces bicylindres de pharmacien, qu’ils soient "gros blocs" ou "petits blocs".
Internetophile dès 1994, informatisé depuis 1982, il me semble alors indispensable de communiquer les infos collectées par un canal à large diffusion. Le projet de site germe qui voit le jour en 2005 sous le nom de La Guzzithèque.

Dans le même temps, Roland met en ligne en 2001 le plus grand site historique de Moto Guzzi, largement documenté et illustré : La Guzzistoire porte le nom de "La Belle Histoire".

Le site prend progressivement de l’importance sur les moteurs de recherche. Les manuels affluent de partout : France, Italie, USA, Allemagne, Autriche...
Une bonne partie des Parts lists anciennes actuellement en ligne viennent de micro-fiches numérisées par un joyeux drille de Bourgogne.
Les docs les plus techniques sont fournis par "15 côtes" et "Jojo".
Les infos les plus fines viennent de Pat le Champion.
Les accès back office chez un concessionnaire de la région parisienne nord-ouest me permettent de récupérer les docs officiels.

Début 2007, le site devient trilingue. Puis, subissant un websucking massif, je le ferme en juin. Mais sous la demande et le site devenant trop lourd pour rester sur une page perso d’un FAI (qui plus est, il m’en fallait 4 pour stocker la masse de documents), je dois voir plus grand et me faire héberger sérieusement car les 600Go de données régulièrement téléchargées chaque mois avec des pointes à 1 To, nécessitent cette migration.
Dans le même moment, je troque mon vieux Mac G4 contre un Mac G5 à refroidissement liquide et passe d’un écran 17" à un 21". Quel confort pour les retouches !

En 2008, la version quadrilingue est en ligne. En 2010 le flux RSS est mis en place puis le compte Twitter est ouvert fin 2012 en même temps que la structure antédiluvienne "à frame" du site est totalement revue.

Avril 2015 : mon identifiant back office Piaggio passe à la trappe. Je n’aurai plus accès aux documents officiels. Toutefois, au compte goutte, des américains me transfèrent des manuels.

Fin 2017, de façon transparente pour les utilisateurs, le site est migré sur une nouvelle plateforme plus rapide équipée de disques SSD.

Enfin, janvier 2018 voit la page face de bouc apparaître, qui disparaîtra en octobre, tant les facéties de Marc MontagneDeSucre m’agacent au plus haut point, sans compter que manipuler FB sur mes vieilles plateformes provoque une surcharge de CPU pénible à supporter.

Fin 2018 le site propose plus de 2.100 documents pour 14 Go de data issus de 14.700 fichiers représentant 21 Go sauvegardés sur 4 DD et sur Cloud.

[Edit 02/10/2019] 1er octobre 2019, le site passe en SSL.

Il est régulièrement utilisé par des professionnels qui mettent en ligne sur leur propre site certains manuels que j’ai entièrement ré-écrits comme Téo Lamers pour ne pas le nommer.

Il a été visité chaque jour de 2017 par une centaine de personnes dont une bonne moitié allemande. On y vient de partout : d’Argentine comme de Nouvelle Zélande, de Belgique comme de Croatie ou du Japon.

Je tiens à remercier tous ceux qui ont contribué à la mise en place de ce site et lui permettent de durer depuis tout ce temps. Et notamment, sans ordre ni préséance et certainement avec plein d’oublis :
Raymond "Lézard blue" prof d’HTML sur Claris Home Page et Transmit, Stéphane et son G5 pour les 1res mises en ligne (je n’ai eu l’ADSL qu’en 2006), Romain, Jojo, Francesco "15 cotes", tous deux sans qui rien n’aurait été possible, JNoNo et Andréa pour la traduction en allemand, Roland pour la Guzzistoire, Pât le Champion, Pââââaaaaaat du sud qu’est au nord, Jean-Philippe indéfectible SAV Apple, Francis "La Bête des Vosges" support technique hébergement, Fred "le vrai" pour la traduction en italien, Franz de Bolzano pour son CD bourré de docs sur les petits blocs, Fabien, Eric et Pat "L’enclume" pour leurs connaissances des mêmes petits blocs, Carl Allison, doux dingue d’Arizona qui passe son temps à redessiner les schémas électriques, Renato Paganini qui collecte une foultitude de documents sur les monos Guzzi et autres Guzzino (et autres marques du reste), Jacky, Isa...

Et bien sûr tous ceux qui contribuent aux mises à jour du site : français, allemands, américains, anglais, italiens, suisses, autrichiens...

Sans oublier les guzzistes de France et de Navarre qui entretiennent les liens qui, malgré les éloignements, restent tissés sans s’effilocher. La liste est trop longue mais ils sont foutrement nombreux.

Sergio @ Guzzithécaire

Qui est Luigi ?



Les habitués des listes de discussion dans lesquelles j’ai pris part, connaissent fort bien cet italien sympathique sans jamais l’avoir croisé une seule fois de leur vie.
Du reste, je lui ai consacré une Bible dont je vous parle tout de suite après.

Luigi est un garçon facétieux travaillant à Mandello del Lario, à l’usine Moto Guzzi. Sa particularité principale et non des moindres, est d’être immortel ou, à tout le moins, largement centenaire.

Depuis 1921, ce farfadet rigolard parcourt l’usine dans ses moindres recoins pour instiller une part de fantaisie dans l’ordonnancement strict (quoique...) des chaînes de fabrication de la Via Parodi.

C’est par exemple lui qui, un jour lointain des années 50, détourne de son chemin l’employé qui doit aller chercher la peinture Rosso Corsa chez le manufacturier local, et le guide vers sa dulcinée. Il s’y attardera un peu trop longtemps et ne pourra rejoindre à temps le fabricant de peinture pour y prendre livraison des fûts destinés aux Airone ou aux Bicilindrica. L’employé désespéré mais non dénué d’astuce, se rend alors chez un autre fournisseur et rapporte à l’usine un rouge..... qui n’est pas "Corsa".
La conséquence en a été qu’une flopée de machines n’a pas eu la bonne couleur....

Plus tard, on retrouve Luigi dans l’atelier "Course" où se montent les V7 Sport à cadre rouge...
Le gredin s’amusera tant dans ces années-là, qu’il fit en sorte qu’il se produisit plus de cadres de V7 Sport Telaio Rosso qu’il n’y eut de machines construites en entier. Et bien sûr, la région des grands lacs fourmille de V7 Sport TR toutes plus "originales" les unes que les autres...

Éternel lutin, il propose régulièrement des assemblages hétéroclites de pièces ou ensembles trouvés sur les étagères. Ainsi naîtra la 1000GT aux 3 séries. Songez :
- 2 types de diamètres de soupapes (41/36 en standard mais 44/37 pour l’Allemagne en 1991)
- 2 types de carbus
- des réservoirs avec bouchon spécifique pour les Suisses et les Allemands (essence SP)
- 2 types de pompe à huile
- 2 types de jauge à huile
- 2 types de tendeur de chaîne de distrib
- 2 types de noix d’embrayage
- 2 types d’alternateur
- 2 types de démarreur
- un allumage à rupteur ou un électronique (merdique à souhait)
- 3 types de tableau de bord
- 2 formes de feux clignotants
- 2 types de bras oscillant
- 2 types de repose-pieds
- des roues à bâtons ou à rayons
- 2 styles de disques de frein : en "calice" ou plat
- 2 types de fourche AV
- 2 modèles d’interconnexion des échappements derrière/sous le moteur
- 2 modèles de commodo
N’en jetez plus...

Très souvent, Luigi participe aux sorties de chaînes du vendredi soir ou un jour de Totocalcio... Je vous laisse imaginer les conséquences car elles n’ont jamais été répertoriées.

Coté câblage électrique, il n’a pas son pareil pour entremêler les fils. La Calif EV de 98 sera ainsi câblée aléatoirement du coté des relais. Il intervertira joyeusement celui de la pompe à essence et celui de la centrale électronique en fonction de son humeur du jour.

Régulièrement caché dans les stocks de pièces détachées, il s’amuse à intervertir les étiquettes, voire à mettre la même sur 2 pièces symétriques comme une poignée droite et une poignée gauche. L’heureux réceptionniste du colis Mandellien aura la joie de récupérer 2 poignées droites avec 2 références différentes... (chose vécue par votre humble serviteur).

Il est aussi à l’origine de ces réservoirs de California 1100 IE qui sont collectors parce que si l’aigle du flanc droit regarde bien vers l’avant, celui du flanc gauche regarde... vers l’arrière !

Ah, sacré Luigi ! Sans lui, Moto Guzzi ne serait pas cette charmante manufacture qui réserve toutes sortes de surprises à l’origine des plus belles anecdotes racontées les soirs d’hiver devant un feu de cheminée et quelques litres de bière ou de Troussepinette.

Sergio @ biographe exclusif

La Bible de Luigi



Nul doute que si les manuels sont la base de la connaissance intrinsèque, indispensable, scientifique et absconse permettant de dépanner sans vergogne et sans haine n’importe quelle engin aussi étrange qu’une Guzzi passée dans les mains expertes de 10 mécanos de génie n’ayant eu à cœur que d’améliorer (biffer les mentions éventuellement inutiles):
  • la vélocité relative
  • la puissance asthmatique
  • le confort improbable
  • le couple famélique
  • l’éclairage approximatif
  • le câblage folklorique
  • les reprises gastéropodiques
  • les caractéristiques ringardes de l’alimentation
  • le tableau de bord désuet...
...il faut aussi une certaine dose d’expérience(s) pour ne pas transformer une si belle architecture motocyclettique épurée en une machine proche du tracteur agricole modifié pour couper du bois ou moudre le café, ou pour ne pas perdre sa moitié qui en a assez de retrouver des cache-culbu dans le lave-vaisselle et de voir passer des clés de 19 au travers de la fenêtre du garage, poursuivie (ou précédée) d’une bordée de jurons à faire pâlir n’importe quel pirate des Caraïbes qui vient de s’apercevoir que la malle aux trésors est vide.

Ces expériences, je les compile grâce aux listes de discussion. Enfin, surtout grâce à une liste de discussion car je ne peux pas passer ma vie sur tous les forums. D’autant que certains sont inextricables.

Des milliers de messages à mettre en forme.

Bon, j’exagère un peu mais par exemple, là, j’en ai en stock 400 entre 2012 et ce jour. C’est vous dire si je suis à la bourre !

Cette compilation prend la forme de la Bible de Luigi qui est découpée en chapitres correspondant à peu près à chaque partie de la machine. Ils se retrouvent inclus au sein de la partie "Documents techniques" de la Guzzithèque.

Peut-être un jour faudrait-il en faire un seul manuel plutôt que son contenu soit dispersé façon puzzle... ?

Pour nos lecteurs non-francophones (il y en a quelques uns ici), cette bible est plutôt difficile à faire passer dans un traducteur automatique tant le style en est direct, brutal, argotique et sans concession (et y’a peut-être un goût de pomme aussi...)

Toujours est-il que sans les contributeurs, cette Bible n’existerait pas. Ils sont nombreux : une bonne trois-centaine. Qu’ils soient remerciés ici de leur participation à l’élévation de la pensée mécanico-mandellienne et par le fait qu’ainsi, la paix des ménages est assurée bien que le vitrier n’y trouve pas son compte.

Je ne peux les nommer tous et n’en nommer que certains serait un peu injuste car chaque expérience vécue conforte le contenu de la Bible et l’améliore.

Mais bon, faut rendre quand même hommage à 2 piliers des débuts : 15 côtes et Jojo.

Sergio @ moine scribe

Mon vieux Compaq et sa parts lists Moto-Guzzi

Depuis février 2006, je dispose d’un superbe PC portable Compaq Presario 1200. C’est un don que l’on m’a fait (Miguel peut-être ?).
Il était vérolé jusqu’au trognon : Paaaaaaat du sud qui est au nord l’a courageusement remis en route et lui a installé un bon vieux ouinedaube 2000 NT.
La batterie est HS mais il fonctionne vaillamment quand j’en ai besoin.

Je dois dire que c’est le seul PC que j’héberge sous mon toit... toi toi mon toit.

Mais que fais-je donc avec cette antiquité dont l’âge n’a rien à envier à mon Mac Power PC de 2005 (qui vient du reste d’être remplacé par un autre, la carte mère de mon premier m’ayant lâché) ?

En 2005, 15 Côtes m’avait fourni le CD interactif Guzzi qui oeuvrait alors chez les GCC pour commander les pièces détachées. Il contient toutes les parts list depuis 1967 (la V7) jusqu’à 1997 (Centauro, Nevada 350 et 750 NT, par exemple)
C’est ce CD que j’utilise parfois pour contrôler certaines choses. Et c’est lui qui va m’aide parfois à reconstituer des Parts List scannées un peu n’importe comment.

Voici l’écran de démarrage, dans le plus pur style ASCII-Art :


Une fois entré, on obtient la liste des parts list disponibles. Il suffit de choisir et de valider, puis de choisir la planche d’éclaté qui va bien.


Les planches sont évidemment celles des parts list papier. Elles ont été numérisées parfois de travers, voire à l’envers. On est à Mandello, n’est-ce pas ?
À noter quand même que les notes techniques y sont ajoutées pour chaque machine.

Une fois la planche sélectionnée, il faut pointer sur le N° de la pièce recherchée.


Vous remarquerez que le pointeur souris se transforme en pince à becs lorsqu’on le pose sur le N° de la pièce. Quel raffinement ! On sent l’informaticien facétieux après un dobio arrosé d’une grappa...

Le click sur le N° de pièce ouvre la fenêtre de description à partir de laquelle les commandes pouvaient être passées par internet.



Vous remarquerez 3 champs. Le 1er décrit la pièce, le deuxième indique les nouvelles références en cas de remplacement. Le 3e récapitule la commande des pièces sélectionnées.

Mais il y a aussi à droite du 1er champ, un bouton très intéressant : "Macchine". En cliquant sur ce bouton, on a accès à la liste des machines qui sont équipées de la même pièce... Fort intéressant, n’est-il pas ?



On pourra remarquer ici que le ressort du carbu (molla valvole) d’un V35 II est le même que celui qui équipe les Stornello... des années 60 (et donc même carbu ?). On ne pourra pas dire que Mandello n’est pas constant. Et c’est bien cela qui fait que les Guzzi sont toujours réparables avec des pièces dégottées sous un établi poussiéreux. C’est aussi leur charme !

Sergio @ Néandertal Technologie

Don Camillo, Peppone et... Moto Guzzi

S’il est des personnages personnifiant l’Italie et ses flamboyances, Don Camillo et Peppone font bonne figure aux cotés de Sergio Leone et autres Marco Ferreri.

Mais où est le rapport entre ces 2 rois de la castagne de Brescello et Moto Guzzi ?

Hé bien une des productions de Mandello a tourné dans un (ou plusieurs ?) "Don Camillo". Par contre, pour savoir laquelle, ça devient compliqué.

Les photos du film que l’on trouve ici sont peu parlantes mais il est dit qu’il s’agit d’une Sport 14 (1929-1930). L’attelage a dû alors être fait sur mesure pour le(s) film(s) ? Et à gauche ?

J’ai donc fouillé un peu et suis tombé sur le musée de Don Camillo et Peponne qui montre la moto de Peponne.

Problème : en regardant de très près et vers l’arrière de la moto, on s’aperçoit qu’elle dispose d’une suspension arrière à compas. C’est donc peut-être une GT ou une GTV (années 30 à 39 environ) ?

Bon, ça m’agace...

Voici que le repaire des Motards a mis la main sur un autre side-car qui semble effectivement plus près d’une Sport 14...

Seule certitude, la commande de vitesse est bien un levier sur le coté gauche du réservoir.

Bon, si vous passez à Brescello, ramenez des photos de cette moto car ça devient passionnant, non ?

Sergio @ des motocyclettes Seigneur ? Oui mais des Moto Guzzi...

EDIT 09/2018 : d’après un correspondant qui est allé au musée de Don Camillo et Peponne, il s’agit bien d’une Sport 14

La moto, c’est comme le sexe


Si, si... Enfin, c’est pas moi qui le dit, et ça date de 2012.
Un spot bien sympathique en provenance de Belgique qu’on peut trouver sur Youtube et qui se moque un tantinet des spots de la Sécurité Routière...
Téléchargeable aussi ici.

La retoucherie

Comme vous le savez, je récupère des documents officiels tout fait et propres, mais aussi des manuels qui ont longuement traîné sous la selle graisseuse d’une motocyclette amoureusement entretenue : la motocyclette, pas le manuel... Un des derniers reçu (en 2015... je stocke mais ne jette point, comme tout guzziste de base) est celui de la 850 GT Eldorado, en français, datant de 1972. Comme souvent, un petit dessin vaut mieux qu’un long discours. Pour vous montrer ce que foutushop peut faire, voici un "avant-après" d’une des pages de ce manuel.

   

Inutile de légender, vous saurez bien reconnaître l’original du retouché ? En terme de temps passé, rien qu’en retouche et pour les 17 premières pages d’un manuel qui en comporte 79, j’en suis déjà à 2h. Quand on aime, on ne compte pas !

Au final, ce manuel aura nécessité 7h15 de travail dont 6h45 pour la retouche et le reformatage, entre le 25/12/2017 et le 02/02/2018.

Sergio @ Photoshop(TM) et vieux manuels

Démonstration de retouche

Pour vous montrer le travail effectué sur les fichiers que je reçois ou que je dégotte à l’occasion d’un surf, j’ai fait 2 vidéos en direct avec les moyens du bord, montrant les étapes de la transformation des fichiers.

Ces vidéos durent une 20aine de minutes chacune. Ça n’est généralement pas le temps passé pour 1 page retouchée, plus proche de 6’, mais j’ai essayé de détailler les étapes.

Une fois retouchés, les fichiers sont assemblés en pdf et les onglets sont constitués, ce qui prend entre 1/2h et 2 heures selon l’importance du document.

Dans de nombreux cas, les fichiers images que je travaille, sont extraits des fichiers pdf.
Les fichiers sont très souvent dans des définitions basses ne permettant pas une bonne exploitation à l’écran et/ou à l’impression. Une des étapes de base est donc de les re-échantilloner pour leur attribuer une définition et une résolution correcte pour une sortie A4 lisible.

Les manuels d’utilisation sont souvent en A5, tout comme les manuels des Monos.

Mes 2 logiciels de base sont un Photoshop antédiluvien (V 7.0) pour les images et un Acrobat (V 9.0) pour compiler en pdf. Ces vieux machins tournant sur mon Apple Power PC G5 datant de 2005. C’est dans les vieux pots qu’on fait les bonnes soupes...

Le but de mes retouches est de rendre le document présentable et exempt de scories diverses comme les traces de doigts graisseux, les pliures, les déchirures et autres pétouilles disgracieuses ou mauvaises numérisations. Et parfois, il faut remettre les pages dans l’ordre...

La première vidéo vous montre une retouche qui est plus de l’assemblage qu’autre chose mais qui n’a été possible que grâce à un document existant. Ce qui a nécessité un autre type de travail, moins fréquent que la retouche classique.

La seconde vidéo vous montre une retouche habituelle.
En la visionnant, je me suis rendu compte que j’indiquais par erreur un défaut de numérotation dans la planche travaillée. En réalité, il n’y en a pas mais une planche manquait dans le document d’origine.
En effet, certains éclatés sont accompagnés de 2 ou 3 pages de références. Dans les manuels d’origine et pour faciliter la lecture, Mandello place 2 ou 3 fois la même page d’éclaté, chacune étant suivi d’une ou l’autre des pages de références.
Ainsi, dans les Parts list quadrilingues des années 1975 à 1999 environ, la numérotation des pages est A1, A2, A3 ... B1, B2... etc. Mais les éclatés sont numérotés Tavola 1, Tavola 2, Tavola 3, Tavola 4....

Si un éclaté nécessite 2 pages de références, elles seront numérotées, par exemple : C5 Tavola 12 (l’éclaté) - C6 Tavola 12 (1re page de références) - C7 Tavola 12 (l’éclaté) - C8 Tavola 12 (2e page de références).

Or dans la plupart des cas, les numériseurs ne numérisent qu’une seule fois l’éclaté. Et dans le document récupéré, j’ai la suite suivante : C5-C6-C8.
Comme j’ouvre les fichiers dans l’ordre, je me rends bien compte que le C7 manquant n’est que le doublon du C5. Aussi, je n’ai qu’à le dupliquer et à modifier sa numérotation de C5 à C7. Un jeu d’enfant.

Sauf que dans la vidéo de démo, et c’est la 1re fois que ça m’arrive depuis plus de 10 ans, je suis tombé sur l’ordre C7-C6-C8. Et je suis tombé dans le panneau en prétendant que Mandello s’était trompé... C’est en fait le numériseur qui avait zappé la planche C5, mettant la C7 avant la C6 et changeant en même temps sa propre numérotation de fichiers pour garder la séquence.

Bon visionnage et à votre disposition pour tout information.

Sergio @ déshuileur de fichiers

Bilan de fréquentation 2006-2018

Selon le formule consacrée, l’heure est au bilan. D’habitude il est annuel et comme cette année c’est le premier que je porte à la connaissance des visiteurs du site, je vous fais un lot de 13 ans : 2006 à 2018. L’année 2005 compte pour du beurre puisque c’est l’année de création (26 août 2005) et je n’avais pas mis en place les statistiques.

Ils ne me lisent pas mais je remercie Xiti pour la gratuité de ses statistiques détaillées, chaque page de la Guzzithèque ayant une balise de comptage.

La courbe de fréquentation ci-dessous est assez éloquente.


La montée en puissance du site a été très rapide avec un doublement de visiteurs entre 2007 et 2006, puis 2 années à +50%. Ensuite, ça fait des vagues et ça baisse.

Je dois reconnaître que je n’ai pas été très actif en 2015 ni en 2016 et encore moins en 2017 ! Malgré pas mal de mises à jour et d’apports de nouveaux documents en 2018, la chute ne s’est pas enrayée.

Globalement, en 13 ans :
- 531.000 visiteurs uniques soit 112/jour en moyenne
- 1.723.100 pages vues soit 10.196/jour en moyenne

En analysant un peu finement, l’évolution du nombre de page vues au fil du temps indique clairement que les visiteurs pointent les bonnes pages plus rapidement qu’au début. Habitude de naviguer dans un site dont la structure n’a jamais changé et/ou consignation des URL principales peuvent expliquer cela.

En cumul, les pages les plus vues sont dans l’ordre :
- Manuels d’atelier
- Documents techniques
- Schémas électriques
- Parts lists
Mais cet ordre a évolué au fil des années. À partir de 2011, les Schémas électriques sont passés en 2e position et les Documents techniques en 3e. Il est évident que prochainement, les documents techniques dont la plupart est rédigé en français, vont reculer dans le classement.

Le site étant à peu près quadrilingue depuis 2008 et disposant d’un traducteur automatique qui vaut ce qu’il vaut, il y a 4 accès à partir de la page d’accueil.
- Accès en français : 52%
- Accès en anglais : 19%
- Accès en allemand : 17%
- Accès en italien : 12%
Ces pourcentages varient peu d’une année à l’autre.

Enfin la durée de visite est de l’ordre de 5’30" depuis 2013. Il était d’environ 6’30" entre 2010 et 2012. En 2006, le visiteur moyen y passait 8’30". Tout ceci est assez normal du fait de l’habitude prise par les visiteurs car je pense que ce sont régulièrement les mêmes qui viennent.

Sergio @ 14/12/2018

Bilan des dons 2007-2018

Ce site étant hébergé et ayant un nom de domaine, il a des frais administratifs qui ne vont pas en baissant, auxquels se rajoutent les frais structurels : abonnement à un cloud de sauvegarde européen (ben non, pas US...), achats de disques durs de sauvegarde et maintien en état des outils de production.
À ce sujet, le jour où mon Mac G5 plante définitivement, c’est Crosoft et Adobe qui vont être contents de me re-trouver parmi leurs clients !

Aucun hébergement gratuit n’est envisageable car le flux de téléchargement en descente dépasse les 600 Go par mois. Il y a eu des pointes à 1To.
D’autre part, compte-tenu du poids des documents, il faut un hébergeur qui ne bride pas les flux montants (ça c’est pour moi) et les flux descendants (ça c’est pour vous).

Ceci est d’autant plus important que progressivement les manuels de même type et pour une même machine seront assemblés en un seul fichier regroupant les diverses versions (voir le fil RSS), ceci afin de ne pas avoir à télécharger plusieurs documents. Ainsi les comparaisons et évolutions seront plus faciles à faire et à voir.

Donc faut des sous, d’où le mécanisme de don via les boutons Paypal disposés un peu partout sur le site et dans les 4 langues.

Les dons couvrent les frais. Ils ne sont pas nombreux chaque année (45 en 2013 mais 25 en 2017) pour une moyenne de 12 euros net. Je parle ici de "net" car Paypal prélève sa dîme à hauteur de 3,4% du montant versé + 0,25 euro...
À ce compte là, voyez ce qu’il reste quand je reçois un don de 1 euro (si, si, ça arrive !).

La page "D’où venez-vous" montre des camemberts mettant face à face la géolocalisation des visiteurs et l’origine géographique des dons.

L’oeil exercé remarquera qu’au fil du temps, un certain décalage se fait entre les visiteurs et les donateurs. Et aussi que les visiteurs italiens ne sont guère généreux.
Les allemands sont très présents, ce qui correspond à l’important parc de Guzzi outre-Rhin.
J’ai parfois des dons venant de pays surprenants : Australie, Finlande, Norvège ou Slovaquie voire Japon !
Et je suis aussi étonné que quelques américains contribuent, eux qui ont pourtant à leur portée, au moins 2 sites très importants : Guzzitech et le "vieux tracteur" de Greg Bender.

Sergio @ 14/12/2018

Comment se connecte-t-on ?

Mes balises de comptage fournies gracieusement par AT Internet (Xiti) me permettent d’avoir une idée de la fréquentation du site mais aussi des moyens utilisés pour y accéder.

L’intérêt des traqueurs qui analysent comment on se connecte à un site est pour moi purement historique car je n’en tire évidemment aucune exploitation commerciale. Mais ces traqueurs sont le reflet impartial de l’évolution de nos modes de connexion et aussi peut-être le reflet de la population qui farfouille dans la Guzzithèque, à supposer qu’on puisse la comparer aux données globales de connexion.

C’est le seul intérêt réel que je trouve aux traqueurs (en dehors de la fréquentation) : une analyse non pas des comportements, mais de la technologie utilisée pour se connecter, reflet de l’évolution - ou pas - de nos matériels.

Ci-dessous, vous trouverez 2 paires de graphiques : les systèmes d’exploitation et les navigateurs utilisés pour se connecter à la Guzzithèque. Chaque paire correspond aux statistiques 2009 et 2019 (même si à l’heure où j’écris ces lignes, il manque encore 3 mois à 2019).

Systèmes d’exploitation

2009

2019

Navigateurs

2009

2019


La mise côte-à-côte des 2 années est représentative de l’évolution des moeurs informatiques et je dois dire que même si certaines données sont infinitésimales (1 connexion dans l’année 2009 avec une console Wii, par exemple), elles sont le témoin de l’existence de modes de connexion anticonformistes, de la disparition de certains (OS Blackberry, navigateur Nokia), de la survivance d’autres (Netscape ou Android 2.3 en 2019) et m’ont permis de découvrir des OVNI (Symbian OS ou le navigateur Flock).

Et avoir une Guzzi, n’est-ce pas anticonformiste finalement ?

On remarquera coté OS la réduction de la part Windows au fil des ans et coté navigateurs, la fulgurance de Chrome alors que les navigateurs alternatifs comme Safari ou Firefox restent plutôt stables quand on les additionnent.

Encore une fois, ceci ne concerne que les accès à 1 site... Donc non comparable aux données mondiales concernant les OS ou les Navigateurs.

Autre surprise de ces données : les modes de connexion nomade. Je n’imaginais pas autant de connexions sur portable ou tablette (1/3 des accès). Certes le site n’est qu’un regroupement de fichiers mais quand même, sur un portable, tout cela doit être peu lisible ! Ou alors un dépannage sur le bord de la route ? Une Guzzi en panne ? Incroyable...
[Edit 03/10/2019] Dr Whoo sur You Tube propose des infographies montrant les évolutions des parts de marché de différentes choses informatiques ou pas. Si les datas utilisées sont de bonnes origines, alors ça peut être très intéressant. J’ai mis en ligne ici celles qui concernent les OS (2003-2019) et les Navigateurs (1996-2019). Instructif !

Sergio @ 02/10/2019

Pages de téléchargement : astuces

Lorsque vous arrivez sur une page de téléchargement, cela ressemble à peu près à ça :


Par défaut, les fichiers sont classés par ordre alphabétique et la colonne "Name" se règle automatiquement à la largeur du nom de fichier le plus long.

À y regarder de plus près, le titre des 4 colonnes sont des liens. Le 4e n’a aucun intérêt puisque je ne le renseigne jamais.

Ces titres sont des liens opérationnels qui permettent le classement des fichiers :
  • En cliquant sur "Name" vous classerez les fichiers de Z à A; en recliquant, vous repassez au classement A-Z qui est celui par défaut.
  • Cliquez sur "Last modified" et vous classerez par ordre de date de téléchargement et donc de mise à jour. Très utile pour trouver rapidement les derniers éléments mis à jour !
  • Intuitivement, vous savez à présent ce qui va se passer en cliquant sur "Size".
Cliquez sur "Parent Directory" et vous remontez l’arborescence des dossiers de téléchargement jusqu’à revenir à la page d’accueil du site.

Bonne route !

Sergio @ 20/10/2019

Les agricoles de Guzzi

On les connait peu, ils sont presque du même rouge que les monos de course des années 50 et ils sont au nombre de 3, fabriqués entre 1961 et 1966 :
- le MOTOZAPPA (Motozappa G2, Motozappa MZ0), 10.000 ex. entre 1961 et 1965
- le MOTOZAPPA 110, de 1961 à 1965
- le MOTOCOLTIVATORE ou F100, 1.777 ex. de 1964 à 1966

Le Motozappa est un 50 cc, héritant du moteur 2 temps du Dingo et se démarre au kick.



Le Motozappa G2 du musée

Le Motozappa 110 est un 110 cc, héritant du moteur 2 temps à distribution rotative du Zigolo 110 et se démarre au kick à main. Il pèse 220 kg.



Le moteur du Zigolo 110 coté carburateur

Le Motocoltivatore est un Mono 500 cc 4 temps qui, si j’en crois la photo, se démarre au lanceur...



Le Motocoltivatore du musée

Je n’ai rien trouvé "en plein travail" concernant le dernier modèle, mais vous pourrez découvrir les 2 Motozappa en vidéo ici !

Pour les vieilleries en tout genre, de 1921 à 2014, certaines sont visibles ici.

Sergio @ 11 mai 2020

Les traductions foireuses

Les entreprises vendant à l’international, ont recours à des traducteurs indépendants ou salariés, des entreprises de traduction (payant à vil prix et "au signe" leurs traducteurs), voire à des traducteurs automatiques du type Systran pour rédiger leurs diverses notices.

Tout est une question de prix, les indépendants étant plus chers mais parfois spécialisés dans un domaine : technique, législatif, littéraire, etc.

Dès lors qu’on utilise des moyens à bas prix, il faut s’attendre à des merveilles de contre sens. Surtout, quand il n’y a aucune relecture !

Voici l’exemple de la notice d’utilisation des V11 concernant le graissage des points de pivot de l’arbre de transmission. L’image ci-dessous se passe de commentaire : la version française est archi fausse, voire problématique (Merci Olivier S).


À l’évidence, personne n’a pris soin de vérifier le boulot.

C’est pourquoi il n’est jamais inutile d’aller fouiller dans les notices étrangères lorsqu’on a un doute, mais encore faut-il en avoir et comprendre ces notices.

Comme on n’est pas tous doués pour les langues étrangères, on peut avoir recours à un traducteur automatique. Mais lequel ?

Voici 4 exemples de traduction dans 2 contextes différents :

- 1 phrase toute seule : "shut the cover". Qui ne peut se traduire que par "Fermez/Fermer le couvercle/capot". Notez les options proposées par le dernier traducteur.








- 2 phrases dans un contexte : "Right on the handlebar; throttle is opened by turning toward the rider and closed viceversa. Shut the cover". Ce qui peut se traduire par "À droite sur le guidon : le papillon de gaz est ouvert en tournant vers le pilote et fermé dans le sens inverse. Fermez/Fermer le couvercle/capot"








Je vous laisse juge du moteur de traduction automatique le moins pourri à la vue de ces copies d’écrans... Personnellement, je ne me sers que de Deepl.

Sergio @ 05/12/2020

Le pistage sur Internet


Comme vous le savez, ou pas, les pages du site possèdent des balises XiTi (AT Internet) qui me permettent de connaître le nombre de visiteurs du site, leurs origines géographiques, le type de navigateur utilisé, le nombre de pages vues et quelques autres données qui me permettent de savoir l’évolution du site et de son attraction.

La Guzzithèque n’a pas de cookies. Pour vous en convaincre (enfin j’espère) et si vous utilisez Firefox, allez dans le menu [Outils --> Outils du navigateur --> Outils de développement web] (c’est ainsi que cela apparaît dans la version MacOS : je ne sais pas comment cela apparaît dans les autres versions, mais ça doit y ressembler). Une fenêtre intégrée apparaît alors au bas de la page. Dans la colonne de gauche, il suffit de cliquer sur Cookies pour avoir la liste des cookies (copie d’écran du 06/12/2021) :



Au passage, si vous entrez sur un site en "continuant sans accepter" les cookies, vous verrez qu’il en reste parfois [Cookies_2 : site France Info du 06/12/21 :



Autre chose à savoir. Mes pages sont en HTML et non pas en PHP, ni Javascript ou autre et ne s’appuient pas sur Joomla ou WordPress. C’est du code brut lisible directement par votre navigateur et non pas des instructions moulinées sur le serveur et qui vous sont renvoyées en HTML vers votre navigateur.

Vous pouvez donc lire le code (pas forcément le comprendre) dans votre navigateur. Sur Firefox et sous Mac OS, il suffit de faire Commande+U [CTRL+U sur PC peut-être] ou menu [Outils --> Outils du navigateur --> Code source de la page] pour voir la page de code s’afficher. Incompréhensible, n’est-ce pas ? Mais très structuré !

À partir de là, il est assez facile de voir des lignes de code qui n’ont rien à voir avec la Guzzithèque.

Mon hébergeur (Infomaniak) m’indique aussi des statistiques de consultation de toutes les pages. Donc plus de pages que Xiti puisque ces dernières dépendent de la balise que j’intègre aux pages : pas de balise, pas de données.
Ces statistiques indiquent aussi d’où on vient pour consulter une page : URL directe, moteur de recherche ou un lien se trouvant quelque part sur la toile (forum, la plupart du temps).



Plus en profondeur, les logs de connexion sont tous disponibles. En d’autres termes, j’ai la liste des toutes les IP qui se sont connectées. C’est par ce biais que j’avais bloqué l’accès à certaines IP lorsque le site avait été aspiré plusieurs fois en 2007.

Si vous regardez attentivement les données de la photo ci-dessus, vous verrez que les chiffres sont énormes et largement au-dessus de la réalité. Je n’ai jamais su comment les décomptes étaient faits et je crois que les requêtes non abouties y sont comptées car il y a par exemple 20.659 requêtes qui ont fini en "404" pour novembre 2021. En d’autres termes, des visites qui n’en sont pas. Moralité : ça ne me sert pas à grand chose sauf à analyser le trafic en Go, qui est précis :



J’ai donc recherché quelque chose qui pouvait m’en dire un peu plus sur le comportement des visiteurs et notamment en savoir plus sur les entrées et les pages vues. Bien évidemment je n’ai pas choisi Google Analytics. J’ai opté pour Matomo qui permet de tester le produit durant 21 jours.
J’ai mis en place le "code" de pistage le 26/11/2021. 22 lignes de code (la page des parts list en comporte près de 4.000) sont insérées au début des pages et ce ne sont pas des cookies (la 1re copie d’écran du 06/12/21 le montre). C’est donc indétectable si l’on ne regarde pas le code de la page.

Le résultat du pistage est impressionnant et montre, s’il le fallait, que n’importe quel webmaster peut presque tout savoir des visiteurs : d’où ils se connectent, quel OS, quel navigateur et quel écran ils utilisent, comment ils ont navigué sur le site, où ils ont cliqué sur une page, leur lecture de cette page (scrolling), par quelle page ils sont entrés et sortis, combien de temps ils sont restés, s’ils sont revenus sur le site et même le parcours de leurs souris sur une page...
Ainsi que d’autres données comme le temps de chargement d’une page, les flux de lecture, les moteurs de recherche utilisés, l’origine de l’entrée (lien direct, moteur, réseau social) et j’en passe.

Pour synthétiser tout ça, il faut du temps : Matomo permet de créer des rapports personnalisés qui compilent les informations désirées. Le tout pour 190 Euros par an (2021) en mode basique. N’ayant pas cette somme à dépenser dans des analyses bien trop pointues pour moi et conçues pour des sites marchands (car les paniers sont analysables), le code sera retiré avant la fin du test (ou l’est déjà si vous lisez ce sujet après le 15/12/21).

Cette page va vous montrer quelques rapports de visite que Matomo me donne. Je vous laisse donc imaginer ce qui se passe sur d’autres sites bien plus "agressifs" que La Guzzithèque en terme de données.

Cet essai m’a montré 2 choses :
- les 4 pages d’accueil (Français, Anglais, Allemand, Italien) servent très peu et encore moins la page d’entrée multilingue qui guide vers les pages d’accueil. Depuis longtemps, les utilisateurs habitués ont référencé la page la plus importante pour eux et naviguent sur le site à partir de celle-ci.
- les pages Atelier, Utilisation et Parts List sont principalement lues au niveau des Petits Blocs. Mais on peut lire l’analyse autrement : plus la page est longue, moins on la parcourt jusqu’en bas.

Au final, ce qui m’importe le plus est l’origine géographique des connexions, le nombre de visiteurs "uniques" (un visiteur qui vient plus d’une fois le même jour n’est compté qu’une fois), le trafic en Go (important car il m’interdit de passer par un hébergeur gratuit qui limite le trafic mensuel), le nombre de visites des pages principales et le temps qu’on y passe. Vous trouverez une partie de ces informations sur cette page aussi.

Sergio @ 07/12/2021

Bilan de fréquentation 2006-2022

Comme vous le savez, ou pas, certaines pages du site ont une balise de pistage Xiti à des fins exclusivement statistiques. La formule gratuite que j’utilisais prend fin le 31 mars 2023. Les pages du site vont progressivement être purgées du code correspondant. Je n’ai pas encore à ce jour trouvé de successeur qui ne soit pas intrusif et qui soit facile à utiliser.

Aussi, je vous livre ici les chiffres de l’évolution du site depuis l’année suivant sa création (historiquement sur Free en pages persos). Pour un peu plus de détails, je vous renvoie à l’article précédent de 2018 car l’analyse qui y est faite a peu évolué.

Courbe de fréquentation (ordonnées de gauche = visiteurs - ordonnées de droite = pages vues) :


Il faut noter que depuis quelques années (2015 ?), la possibilité de bloquer les pisteurs donne des statistiques tronquées. Lorsque j’avais utilisé Matomo quelques temps, il apparaissait que 30% des visiteurs bloquaient les pisteurs, ce qui est loin d’être négligeable.

Fréquentation par Pays, pour les 3 principaux et pour ceux qui représentent plus de 1,5% des visiteurs :




Globalement et par ordre alphabétique, le top 15 des pays visiteurs est :
  • Allemagne
  • Australie
  • Autriche
  • Belgique
  • Canada
  • Espagne
  • Finlande
  • France
  • Italie
  • Japon
  • Pays Bas
  • Pologne
  • Royaume Uni
  • Suisse
  • USA
Pour mémoire, l’historique des pays visiteurs et des pays donnateurs est ici.

Trafic annuel en Go (les données antérieures à 2019 ne sont pas disponibles) :



Ce qui nous donne une moyenne mensuelle à peu près constante de 500 Go. Le maximum a été atteint en juillet 2019 avec 700 Go, et le minimum en décembre 2021 aveec 345 Go.

Quant à la Guzzistoire qui a été remodelée en mars 2022 et bénéficie d’une pub minimaliste, elle a reçu 617 visiteurs en 2022.

Sergio @ 01/02/2023